Il s'agit précisément de ce dont vous venez de parler, cher collègue : du long terme et de ce qui ne se fera pas si l'État ne s'en occupe pas. La relocalisation de l'agriculture ne se fera pas en un jour et ce n'est pas la main invisible du marché qui va s'en charger.
Même chose pour le rail : que se passe-t-il si l'État n'investit pas ? Les passagers attendent des heures leur TER le matin, comme chez moi, à Amiens, et la part du fret ferroviaire tombe sous les 9 %, quand elle était de 30 % dans les années 1980. En un mandat de M. Macron, des milliers de postes ont été supprimés à la SNCF. Et maintenant, on a une pénurie de conducteurs, ce qui fait qu'en Picardie, les trains ne roulent pas.
À long terme, veut-on une agriculture locale ou veut-on échanger avec le Mercosur ? À long terme, veut-on des Transpack volants ou juste des trains qui roulent ?