Des mesures ont été prises, dès 2017, pour revaloriser la carrière des médecins de l'éducation nationale. Je pense à la création d'un troisième grade, à l'amélioration du taux de promotion de la première classe, à la fixation d'un taux de promotion à la nouvelle hors classe tenant compte de l'importance du nombre de personnes promouvables, ou encore à la revalorisation de l'indemnité des médecins exerçant en REP.
En 2022, avec le réexamen du régime indemnitaire des fonctionnaires de l'État (Rifseep), c'est-à-dire de la bonification indiciaire, les médecins scolaires ont bénéficié d'une revalorisation forfaitaire de 3 000 euros annuels bruts. En 2023, la revalorisation de la filière médico-sociale se poursuivra, avec de nouvelles mesures de revalorisation pour les médecins et les infirmiers ; une enveloppe de 6,8 millions est prévue à cet effet. Au plan national, s'il suffisait, pour résorber les déserts médicaux, de mettre de l'argent en plus, on aurait tous davantage de médecins. Ce qu'il faut, c'est mieux informer les étudiants en médecine pour susciter des vocations pour la médecine scolaire.