Les 1 117 ETPT (équivalents temps plein travaillé) que vous mentionnez ne représentent que 0,3 % des postes d'enseignants du premier degré. Il faut regarder les chiffres avec réalisme : il y a une baisse de la natalité dans le pays. En dix ans, la France est passée de 830 000 à 738 000 naissances. Le nombre d'élèves diminue, rentrée scolaire après rentrée scolaire : moins 58 000 élèves en 2022, moins 97 000 élèves en 2023. Le nombre d'enseignants ne diminue donc pas aussi rapidement ni aussi drastiquement que le nombre d'élèves, en particulier dans le premier degré. Cela permet de proposer des dispositifs de qualité comme le dédoublement des classes ou l'accompagnement des élèves dans la durée de manière. Il y a donc une amélioration du taux d'encadrement. Avis défavorable.
Pour ce qui est du concours exceptionnel de recrutement, l'amendement est quasiment satisfait puisque le ministre a annoncé la tenue au printemps prochain d'un concours exceptionnel dans le premier degré qui offrira aux non-titulaires une voie d'accès aménagée en fonction de leur diplôme et de leur ancienneté. Cela permettra de pourvoir rapidement des postes de professeurs des écoles titulaires dans les académies où le besoin est le plus aigu, comme dans les académies de Versailles, de Créteil et de Guyane. Ces contractuels représentent une part infime du nombre de professeurs dans l'éducation nationale. Demande de retrait.