Il s'agit là encore des opérations de traitement des dettes. Nous n'en sommes pas informés, nous ne concourons pas aux décisions, qui portent pourtant sur des sommes considérables, et à la fin, c'est le contribuable français qui paye. Tout cela se fait en petit comité, au sein du Club de Paris, présidé par la France. Je sais bien qu'il est compliqué d'exiger que chaque membre d'une organisation internationale en réfère à son Parlement, mais certains le font. Le représentant des États-Unis au Club de Paris, par exemple, agit sur mandat du Sénat américain. À défaut, il faudrait au moins que le Gouvernement nous remette un rapport sur ce qu'il fait et sur la manière dont il compte nous associer.