En effet, les personnels contractuels représentent près de la moitié des personnels du ministère de la culture, mais cela s'explique par le fait que la plupart d'entre eux sont directement employés par les opérateurs et que certains métiers n'ont pas d'équivalent dans la fonction publique.
En outre, le ministère de la culture a un problème d'attractivité, que souligne son incapacité à pourvoir toutes les places ouvertes par concours. La titularisation ne répond pas à cette difficulté. Le rattrapage indemnitaire engagé par le Gouvernement depuis 2018 est plus pertinent, car le retard était considérable. Cela représente déjà une somme de 40 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 11 millions d'euros dans le PLF pour 2023. Il faut poursuivre cet effort.
Avis défavorable.