Disposer d'un audiovisuel public fort ne doit pas empêcher de réfléchir au bon emploi des deniers publics. Je pense que Radio France est arrivée au bout d'un cycle et effectivement, dans son avis motivé sur les résultats 2018-2021 du groupe, l'Arcom concluait « à la nécessité de ne pas recourir de façon systématique aux emplois non permanents pour compenser la diminution des effectifs permanents et répondre aux contraintes de planning », conclusion dont Radio France tient compte. Les suppressions de postes n'ont plus lieu, et le fonctionnement de l'audiovisuel public – qui draine toujours une très bonne audience – n'a pas été altéré, car il sait s'adapter aux évolutions de la société.
Avis défavorable.