Je voudrais saluer le modèle de sécurité français qui repose à la fois sur des forces de police et sur la gendarmerie nationale. Cette complémentarité se conjugue au ministère de l'intérieur depuis 2009. La gendarmerie intervient dans 96 % du pays et assure la protection de la moitié de la population française. Dans un contexte de menace terroriste, de haut niveau de violence dans la société, de crise hybride, de guerre aux frontières de l'Europe, la militarité de la gendarmerie représente un atout d'adaptation à l'évolution des défis. L'organisation opérationnelle des gendarmes reste le socle de l'efficacité des missions qu'il faut assurer. À cet égard, la création de 200 brigades territoriales en zone rurale est la bienvenue.
Dans le cadre du dispositif de consultation et d'amélioration du service, la gendarmerie a-t-elle pu identifier des besoins particuliers en matière de renseignement ? Le maillage territorial de la gendarmerie est l'une de ses nombreuses forces, dans la proximité avec nos citoyens. Alors que la militarité de la gendarmerie s'étend aussi dans l'univers cyber, le rôle humain restera primordial dans les besoins d'anticipation.