Certains établissements d'Île-de-France ont été contraints, vous l'avez signalé, de recourir à des transferts de jeunes patients vers des services de réanimation pédiatrique d'autres régions. Je tiens à souligner la solidarité que nous avons observée entre les hôpitaux ainsi que l'engagement du Gouvernement à accompagner les parents dont les enfants sont transférés.
Nombre d'entre nous ici sont parents. Nous savons très bien qu'une bronchiolite, c'est vraiment très impressionnant mais que, dans 98 % des cas, c'est bénin. Par conséquent, oui, nous le répétons, avant de se déplacer aux urgences, il faut appeler son pédiatre ou son médecin et composer le 15. Ce n'est pas infantiliser les parents que de tenir ce discours. C'est ainsi que nous devons travailler.
Face à cette situation, le Gouvernement s'est mobilisé sans tarder, tout d'abord en recevant les professionnels de santé, bien avant le 22 octobre, et en se rendant dans les services de pédiatrie. Vous l'avez rappelé, le ministre François Braun a convoqué une réunion de crise. En outre, des comités de suivi sont mis en place afin de suivre l'évolution du secteur des soins pédiatriques.
Le plan de 400 millions d'euros a été annoncé hier. Je vous rappelle qu'il intervient alors que, depuis 2017, nous avons augmenté l'Ondam de 53 milliards. Comment pouvez-vous donc estimer que nous ne prenons pas en considération la santé de nos concitoyens ?
Il faut également souligner la mobilisation solidaire de l'ensemble des professionnels de santé médicaux et non médicaux, en ville et à l'hôpital. Nous maintenons les outils qui ont bien fonctionné cet été, comme la rémunération supplémentaire de 15 euros pour les soins non programmés ou le recours facilité à la télémédecine.