Vous devez être identifié pour donner une opinion sur cet élement
…et je tiens à rappeler la réalité dans toute sa complexité : la France, sous la responsabilité de l'État mais aussi des collectivités locales et des régions, applique le système qui subventionne le plus et facture à l'usager le prix le moins élevé d'Europe. C'est notre fierté et c'est tout l'honneur de notre service public.
Ces dernières années, la majorité a par ailleurs relancé les investissements – notamment dans le réseau, qui relève de la responsabilité de l'État – à des niveaux jamais égalés : près de 3 milliards d'euros sont ainsi investis dans le réseau chaque année. Il faut néanmoins du temps pour que ces efforts améliorent concrètement les situations, j'en conviens.
Devons-nous aller plus loin ? Oui. C'est pourquoi nous avons lancé, avec des représentants de l'ensemble des sensibilités politiques et sous la présidence de David Valence, le Conseil d'orientation des infrastructures (COI). Nous évaluerons d'ici au début du mois de décembre, sur la base du rapport de ce conseil, les investissements à réaliser dans le cadre du plan pluriannuel que nous devons définir en la matière. Nous devrons aussi négocier les contrats de plan État-région (CPER), au travers desquels l'État sera au rendez-vous, avec les régions, pour améliorer les choses.
Le domaine dans lequel nous devons faire davantage, c'est effectivement le réseau ferroviaire. L'État répondra présent. Je l'ai dit et je le maintiens. Nous devons toutefois procéder de manière responsable, sans démagogie et dans une perspective pluriannuelle. L'État et les régions travailleront ensemble en ce sens dans les semaines à venir.