Je réponds rapidement sur ce sujet puisque nous ne parlons que d'un montant de 1,7 milliard d'euros, censé correspondre à la facture énergétique de la SNCF ! Vous avez pris la moyenne d'une estimation qui avait été faite à un moment donné : entre 1,6 et 1,8 milliard d'euros. Or M. Farandou, le PDG de la SNCF, qui a été beaucoup cité, admet que ce montant est sans doute très surestimé. Grâce aux mesures que nous prenons et à une évolution plus favorable des marchés de l'énergie depuis son audition, il y a quelques semaines, la somme devrait être réduite de moitié.
Nous n'allons pas compenser une hausse de facture dont nous ignorons le montant, alors que nous prenons des mesures telles que le bouclier tarifaire, qui permettent précisément de faire baisser les coûts d'énergie. C'est ce qu'il faut faire plutôt que de donner des compensations illimitées à l'entreprise publique. Il faut prendre des mesures sur le plan français et européen pour faire baisser les coûts de l'énergie, ce que nous faisons.
Nous aidons les régions, clientes et organisatrices des trains – en particulier ceux du quotidien. L'État prendra sa part en tant que client de la SNCF et financeur de certaines offres ferroviaires, notamment pour les trains d'équilibre du territoire, mais également en faisant baisser globalement pour nos entreprises, y compris publiques, la facture de l'énergie.
Vu les milliards d'euros qui volent ce soir, ajouter 1,7 milliard alors que nous prenons d'autres mesures ayant le même objet, ce ne serait pas très responsable.