J'achève mon propos au sujet du ferroviaire. Sur les petites lignes, nous allons donc poursuivre notre effort ; sur le fret ferroviaire, nous lançons un plan de plus de 1 milliard d'euros ; sur les trains du quotidien, ces trains d'équilibre du territoire dont je parlais tout à l'heure, 1,2 milliard sont prévus pour les deux grandes lignes que sont la ligne Polt et la ligne Paris-Clermont. Enfin, il y a le réseau. Je l'ai dit, notre taux de subventionnement est, en la matière, plus important que dans les autres pays européens ; cependant, vous avez raison, notre réseau est aussi plus vieux que ceux des autres pays européens.
C'est vrai, nous partageons ce constat, mais là encore, qu'avons-nous fait, dans ce domaine, ces dernières années ? Il y a six ans, l'investissement sur le réseau ferroviaire s'élevait à moins de 2 milliards d'euros par an ; aujourd'hui, il atteint 2,5 milliards et, il y a quelques mois, un contrat de performance a été signé entre l'État et SNCF Réseau. Il est parfois décrié mais il faut quand même dire qu'il prévoit un investissement de 2,9 milliards par an en moyenne sur la période 2021-2030. Un tel effort n'avait jamais été fait, là non plus !
Faut-il aller plus loin ? Nous le pensons, et c'est pourquoi nous avons décidé cet été, Christophe Béchu et moi-même, d'accorder dès cette année presque 150 millions d'euros supplémentaires au budget de l'Afitf – Agence de financement des infrastructures de transport de France –, en plus de ce que prévoit le contrat de performance. Un travail en lequel je crois beaucoup a par ailleurs été engagé, toutes sensibilités politiques confondues, dans le cadre du Conseil d'orientation des infrastructures (COI), auquel le Parlement participe.