Nous saluons les pilotes des Canadair, qui exercent un métier extrêmement dangereux. Or les moyens leur manquent pour assurer leur mission de protection civile.
La flotte d'avions de lutte antifeu, située à Nîmes, comprend sur le papier douze Canadair et sept Dash. Le 14 juillet 2019, ces dix-neuf avions étaient capables de voler. Nous avons régressé : aujourd'hui, seuls neuf Canadair et quatre Dash volent. La maintenance, assurée par l'entreprise privée Sabena technics, n'est pas au niveau. De plus, on compte seize commandants de bord, alors que vingt-deux sont nécessaires. En cause : la politique menée par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC), qui reconnaît pourtant que le dispositif opérationnel est tendu.
À rebours de l'urgence écologique, vous avez depuis 2017 affaibli les opérateurs publics, comme Météo-France, l'Office français de la biodiversité (OFB), l'Office national des forêts (ONF) et l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) en supprimant près de 15 % des effectifs. Il faut que cela cesse !