Les élus se posent donc des questions. Jusqu'à présent, l'État prenait en charge la construction des LGV. Désormais, les collectivités sont mises à contribution alors qu'elles rencontrent d'importantes difficultés au niveau financier. En outre, ni leurs habitants ni leurs entreprises ne voient l'intérêt de soutenir la construction de la ligne à grande vitesse, alors qu'il faut aujourd'hui une heure et demie pour parcourir 20 kilomètres et se rendre à son travail ! Dans ces territoires, les gens commencent à se dire que les trains de proximité sont peut-être la solution – plutôt qu'une LGV qui les relie à Paris !