J'en viens à la question que vous souleviez, monsieur le député Ruffin. Vous avez l'air de dire que l'apprentissage est ouvert aux quatre vents, mais il s'agit avant tout d'accompagnements et de formations. Les centres de formation d'apprentis, les CFA – j'ai l'impression de vous l'apprendre –, constituent une planification de la formation. Ce ne sont pas les entreprises qui décident d'ouvrir une section de CFA s'il n'y a pas, en amont, une vision d'ensemble, ayant fait l'objet de discussions au sein des branches. Je suis fière d'avoir, dans l'industrie, accompagné de nouvelles formations en soudure et en chaudronnerie, dans des métiers qui rémunèrent bien – on s'en est aperçu à l'occasion de conflits sociaux récents.