C'est ainsi !
Vous avez évoqué différents sujets. Tout d'abord, concernant Mayotte, je ne reviens pas sur les 411 millions d'euros déjà débloqués, ni sur la tentative de travail en commun : je le redis, il n'y a pas besoin d'argent pour l'eau à Mayotte. S'agissant de la Guadeloupe – c'est important –, 10 millions d'euros ont été crédités et le reste suivra dans un plan de financement, comme je l'ai indiqué à M. le député Califer, dès que le directeur du programme aura signé, dans les quinze prochains jours.
Concernant la Martinique, j'attends que les titulaires de la délégation de service public (DSP) évoquent le sujet avec moi. De quel droit expliquerais-je aux maires ou aux présidents que ce qu'ils font est nul ? En revanche, si ce sont eux qui m'en parlent, nous travaillerons ensemble, comme nous l'avons fait à Mayotte, en Guadeloupe, et comme nous voulons le faire à Saint-Pierre-et-Miquelon. L'État est prêt à travailler avec les responsables et il n'y a pas besoin d'argent supplémentaire. Commençons par nous mettre d'accord sur les objectifs, j'y suis prêt et j'attends d'être saisi. Quant à la commission d'enquête, je vous rappelle qu'il y en a eu une en 2020, à l'initiative du groupe La France insoumise. Je n'ai donc pas à m'exprimer sur les travaux que vous souhaitez engager, puisqu'ils sont en cours.