Pourtant, nos territoires, aussi riches, divers et variés soient-ils, connaissent encore des réalités socio-économiques que l'on pourrait qualifier de postcoloniales : taux de pauvreté beaucoup plus important que la moyenne nationale ; manque d'infrastructures ; problèmes d'accès à l'eau potable, en particulier à Mayotte et en Guadeloupe ; toute-puissance des monopoles, responsables de la vie chère ; concentration de la propriété foncière ; non-reconnaissance de nos langues et de nos identités culturelles ; exil de notre jeunesse.
Face à ces problèmes de fond, qui ne datent pas d'hier, l'État central a toujours alterné entre compréhension sur la forme et répression sur le fond ,