Le ministère de la culture a défini une stratégie spécifique pour les territoires ultramarins, que nous avons évoquée à plusieurs reprises. Nous avons élaboré une feuille de route très ambitieuse qui permet de résorber les différences d'accès à la culture entre l'Hexagone et les territoires d'outre-mer – parmi lesquels, donc, les territoires de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin. C'est la direction des affaires culturelles (DAC) de Guadeloupe qui accompagne Saint-Barthélemy et Saint-Martin au titre de l'éducation artistique et culturelle, du spectacle vivant, de l'archéologie, du patrimoine… J'ai tout une liste d'actions et de budgets que je vous communiquerai par écrit, ce qui sera plus simple et plus rapide que d'en faire la lecture.
Dans tous ces domaines, vous verrez que nos actions sont multiples, concrètes. Le pass culture se déploie dans ces territoires : dans le second degré, 4 000 élèves scolarisés en bénéficient. Nous disposons déjà d'un grand nombre de chiffres qui, j'espère, vous convaincront que nous n'avons pas besoin d'un rapport plus détaillé. Je serais néanmoins ravie d'en discuter plus avant avec vous.
Et, en effet, comme il s'agit du dernier amendement de la mission, je vous remercie, monsieur le rapporteur spécial, d'avoir salué l'ensemble des agents du ministère pour leur travail. Comme je l'ai dit dans mon propos introductif, sans eux nous ne pourrions pas mener cette politique culturelle ambitieuse partout sur le territoire. Je n'oublie pas les étudiants, qui sont l'avenir, la relève de notre politique culturelle au sein des écoles d'enseignement supérieur, non plus que les associations, les structures culturelles, les entrepreneurs, les établissements publics qui œuvrent pour la culture. Merci à vous tous pour ce débat riche et passionnant ouvert ce matin, merci de votre engagement pour le patrimoine et la culture. Je suis heureuse que vous ayez voté les crédits de la mission.