Il est vrai que nous nous interrogeons fortement sur le caractère individuel du pass culture et sur sa dimension de consommation. Les premiers chiffres ne sont pas satisfaisants, alors même que c'est le chantier le plus important ouvert en matière de culture. Nous aurons sans doute l'occasion d'y revenir à mesure que le pass culture se développera et que nous pourrons en mesurer les effets.
Le côté positif du pass culture tient effectivement à son caractère non prescriptif. C'est la raison pour laquelle nous n'avons pas envisagé une seule seconde de soutenir l'amendement précédent, qui prétendait définir quelle était la bonne et la mauvaise culture, et ne proposait rien d'autre que les choses les plus étriquées. Même en matière de musique, l'amendement s'arrêtait à la musique classique ! Quand on entend parler en commission d'ouverture d'esprit excessive, on comprend qu'en face, l'ouverture d'esprit est inexistante.