J'ai donc interrogé le ministère sur le sujet. Le véritable problème réside dans l'attractivité du métier : alors que trente-deux places ont été ouvertes au concours d'ABF depuis deux ans, nous n'avons pu en recruter que quatorze. Cela peut tenir à la différence de rémunération entre les ABF relevant du ministère de la culture et ceux dépendant d'autres ministères, mais cette explication est loin d'être suffisante, d'autant que le concours dont je parle concernait plusieurs catégories.
Des négociations sont en cours pour renforcer l'attractivité de la filière, dont Mme la ministre nous parlera. La solution ne réside pas dans l'obtention de crédits supplémentaires pour ouvrir davantage de postes puisque l'on a du mal à pourvoir ceux qui sont ouverts. On ne parvient pas à recruter trente-deux ABF en deux ans ; on ne parviendra pas à en recruter cent, même avec des crédits supplémentaires.
À défaut d'un retrait, mon avis sera défavorable.