Madame la ministre, à vous entendre, tout se passe bien grâce à tout ce que vous faites, type de réponse habituel dans vos rangs. Or, quand on interroge les acteurs concernés, on constate qu'ils se trouvent dans des situations difficiles. C'est le cas pour les artistes-auteurs mais aussi pour beaucoup d'autres professions. Citons le cas des photographes pris entre deux statuts qui sont confrontés à des problèmes avec l'Urssaf quand ils travaillent en tant que pigistes.
Les acteurs, les syndicalistes… disent que les conditions sont de plus en plus difficiles alors que selon vous, « tout va très bien, madame la marquise ». On a vraiment l'impression que vous ne vivez pas dans le même monde que ceux qui subissent vos politiques.
J'ai posé deux questions claires auxquelles vous n'avez pas répondu. Je les repose. D'une part, des élections professionnelles seront-elles organisées pour que les artistes-auteurs aient droit à un dialogue social, notamment pour s'exprimer au sujet de la hausse des rémunérations ? D'autre part, comptez-vous ouvrir un grand chantier pour que les prestations sociales des artistes-auteurs, pour lesquelles ils cotisent bien souvent, soient mieux organisées ? La situation actuelle n'est vraiment pas satisfaisante.