Le groupe Renaissance votera contre cet amendement qui propose à nouveau des dépenses supplémentaires, de 100 millions cette fois-ci. N'oublions pas que depuis 2017, il y a eu une augmentation historique des crédits, notamment en faveur des personnes les plus éloignées de la culture. C'est ainsi que les crédits correspondant à l'accès à la culture sont passés de 111 millions d'euros à 175 millions durant le précédent quinquennat. Quant au présent PLF, il prévoit 70 millions pour les offres culturelles destinées aux publics les plus éloignés de la culture.
Citons l'exemple de l'appel à projets « Culture et lien social » lancé par la Drac d'Île-de-France : une grande partie des 128 projets retenus en 2021 ont été réalisés dans des quartiers de la politique de la ville, en partenariat avec les établissements. De manière générale, le ministère soutient de multiples initiatives qui reposent sur un travail de longue haleine, souvent invisible, portant sur des enjeux qui traversent nos quartiers : transformation urbaine, valorisation et transmission des savoirs, insertion professionnelle.
Au-delà des bons sentiments qui vous poussent à demander des millions d'euros de dépenses supplémentaires, je vous invite d'abord à prendre en compte l'action au long cours que mène depuis cinq ans le ministère pour l'accès de tous à la culture et qui trouve une prolongation dans ce projet de loi.