Dans ces cas-là, l'Apij – Agence publique pour l'immobilier de la justice – se déplace pour expliquer qu'un établissement pénitentiaire sécurise davantage la commune où il est implanté, qu'il ne représente aucune perte en matière d'immobilier et que l'arrivée des détenus, et naturellement des gardiens avec leur famille, fait prospérer l'économie locale. Tout cela, nous sommes parfaitement habilités à le faire et nous le faisons ; encore faut-il que l'établissement pénitentiaire corresponde à un besoin.
Je veux rassurer la représentation nationale : les 15 000 places nettes, et même un peu plus, nous y arriverons, et les promesses du Président de la République seront respectées. C'est à la fois une question de dignité pour les détenus, une question de confort pour les agents pénitentiaires et un enjeu de sécurité car, quand les conditions sont plus dignes – ou moins indignes –, il y a moins d'insécurité au sein des prisons et l'on peut alors développer la réinsertion des détenus.
Voilà la réponse que je peux vous faire. Je me tiens naturellement à votre disposition pour vous expliquer toutes ces choses dans le détail et vous montrer précisément ce qui sort de terre, ce qui est sorti de terre et ce qui est en passe de sortir de terre.