Madame la députée, je veux saluer l'engagement qui est le vôtre. La lutte contre les violences intrafamiliales est un sujet majeur qui est au cœur de nos préoccupations. Nous avons formé des magistrats à cette question et le ministre de l'intérieur a souhaité qu'il en soit autant des enquêteurs. Nous avons mis en place le téléphone grave danger – à la disposition de nos juridictions – et le bracelet antirapprochement. Aujourd'hui, les ordonnances de protection sont prises en six jours. Par ailleurs, nous avons facilité l'hébergement des victimes, mais aussi celui des auteurs des violences – c'est non pas une faveur laxiste, comme le disent certains, mais une absolue nécessité. Nous avons lancé l'expérimentation du casque de réalité virtuelle pour sensibiliser les auteurs de violences et éviter les récidives.
Nous avons renforcé les lieux où une victime peut à la fois être soignée et se confier pour être prise en charge judiciairement. Le budget pour la protection des victimes de violences intrafamiliales a été multiplié par trois depuis 2017 et par deux depuis 2020 : 16,1 millions d'euros y seront dédiés, contre 8 millions d'euros à mon arrivée en 2020.
Voilà la réponse que je peux vous faire. Le sujet est au cœur de nos préoccupations. Je souhaite que l'on fasse plus encore et que l'on soit encore plus efficace, car c'est un enjeu sociétal absolument essentiel.