Nous voici réunis pour débattre d'une nouvelle motion de censure après l'engagement de la responsabilité du Gouvernement sur la troisième partie du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023. Je n'irai pas par quatre chemins : jeudi, en milieu d'après-midi, j'étais furieux ! Peut-être certains ont-ils entendu ma colère dans les salons à proximité de l'hémicycle. L'article 1er du PLFSS, c'est-à-dire le compte administratif qui retrace les opérations budgétaires de l'année passée, venait d'être retoqué. Après cinq heures de discussion générale, du fait de ce rejet, nous reconnaissions collectivement le caractère inévitable d'une application rapide du 49.3 et nous renoncions donc d'emblée à discuter le texte – et donc à le corriger et à l'enrichir.