Le Président de la République l'avait encouragée : on n'avait qu'à faire un tir groupé. Il avait même regretté qu'on n'intègre pas dans ce texte la vilaine réforme des retraites qu'il avait promise au grand patron des grands patrons et aux clubs des capitalistes libéraux de Bruxelles. La Première ministre n'avait pas senti qu'elle avait à ce point le sens du sacrifice.
On avait rameuté tous les députés amis présents dans le périmètre avec la consigne de lui faire la claque comme on sait faire à la télé. Ils s'étaient levés pour une standing ovation, une ovation debout