Vous savez, madame la députée, que j'ai fait le choix de parler de groupes de besoin plutôt que de niveau. Leur but est en effet de proposer une pédagogie différenciée en adaptant les séquences pédagogiques aux besoins particuliers des élèves. Je ne crois pas que les résultats iront à l'encontre de ce qui est attendu : ce que nous souhaitons, c'est que les enseignants travaillent en fonction des besoins des groupes qu'ils auront face à eux. J'ai prévu des temps de brassage afin qu'un enfant ne passe pas toute l'année dans un même groupe mais qu'il puisse, en fonction des séquences abordées, en changer. Je ne pense pas que cette mesure nuise au climat scolaire.
Nous avons évalué le besoin à 2 330 équivalents temps plein (ETP) supplémentaires, ce qui correspond à 1 509 000 heures et implique un accroissement de la dotation horaire globale.
S'agissant des 60 millions d'euros d'économies, je répète que l'effort réalisé portera sur le fonctionnement du ministère – chauffage, électricité – et n'affectera pas les emplois.
Enfin, le programme d'éducation à la vie affective et sexuelle fait actuellement l'objet d'une consultation avant parution : nous recueillons l'avis de toutes celles et tous ceux qui sont concernés. Des heures seront consacrées à cet enseignement l'an prochain et les intervenants pourront être, notamment, des enseignants du premier degré.