Monsieur le député, l'enseignement est l'art de la répétition. Je vous ai déjà entendu parler des villages Potemkine. Je vais finir par le comprendre, mais pas par l'admettre.
Pour ce qui est des remplacements, 94 % des remplacements longs sont assurés. Cela ne signifie pas que tout va bien. Ce qui est douloureux pour les familles comme pour les établissements, ce sont les 6 % de remplacements longs qui ne sont pas assurés. Nous espérons pouvoir combler cette lacune, grâce à l'évolution de la formation initiale, qui, je l'espère, permettra de faire le plein aux concours de recrutement.
Le taux de remplacements courts, de moins de quinze jours, est beaucoup moins bon. Malgré tout, nous progressons. Nous mettons en œuvre une politique volontariste, notamment grâce au Pacte. Actuellement, nous assurons 15 % des remplacements courts. Je conviens qu'il faille faire beaucoup mieux.
Sur les évaluations, vous prenez des chiffres qui peuvent être contredits par les résultats des évaluations en sixième de cette année, qui montrent, par rapport à 2017 et 2018, un progrès substantiel, témoignant de l'intérêt des politiques de dédoublement des classes menées par mes prédécesseurs.
Enfin, nous avons bien 13,5 incidents signalés pour 1 000 élèves par les collèges. Monsieur le député, si ce signalement existe, c'est précisément parce que nous avons la volonté de ne rien cacher et de faire en sorte que tous les établissements déclarent la réalité de ce qui se passe en leur sein. Notre politique, de ce point de vue-là, est d'une très grande vigilance. Nous déployons un bouclier de sécurité autour des élèves et des enseignants.