Le problème des intermittents réside dans la précarité inhérente à leur statut. Les artistes, comédiens, chanteurs et danseurs luttent constamment pour obtenir leurs quarante-trois cachets annuels. Comme le soulignaient mes collègues, ce milieu est restreint et tout le monde se connaît. Chaque année, l'intermittent s'interroge sur la possibilité de conserver son statut l'année suivante. En cas de problèmes de harcèlement ou de violence sexiste, il craint de disparaître du milieu et de ne plus pouvoir exercer son métier d'artiste. Il est indéniable qu'il est nécessaire de trouver des solutions à ces problématiques. Cependant, je n'ai pas de solution miracle pour y remédier, car il est extrêmement facile de blacklister quelqu'un dans ce secteur.