Sur le premier point, il n'existe pas de définition précise d'un taux d'encadrement pour les enfants sur un tournage. Il est fréquent de se retrouver avec plusieurs enfants sur un plateau. Dans ces situations, les producteurs prennent la responsabilité de désigner plusieurs responsables pour les enfants présents. Je rappelle que le temps de travail d'un enfant peut varier d'une heure à plusieurs jours, selon le rôle. La présence des responsables enfants est donc adaptée au temps de travail de chacun, en cohérence avec l'organisation du tournage.
Concernant la coordination d'intimité, l'ADA nous a sollicités l'année dernière. Nous les avons rencontrés à plusieurs reprises. Ils ont proposé de conditionner les aides à la présence d'un coordonnateur d'intimité pour chaque scène d'intimité tournée. Nous avons collaboré avec les partenaires sociaux et mené une enquête via le CPNEF audiovisuel pour déterminer les besoins en France en matière de coordination d'intimité. Cette enquête a abouti, en décembre dernier, à la publication d'une fiche métier. Sur cette base, une proposition de formation est en cours d'élaboration, avec pour objectif de former des coordonnateurs d'intimité d'ici début 2025, comme l'a mentionné Olivier Henrard.
Dans le cadre des avenants à la convention collective, des clauses contractuelles pour les interprètes ont été préconisées, à l'instar des pratiques anglo-saxonnes. Cela permet d'établir un cadre contractuel entre l'employeur producteur et l'interprète pour les scènes d'intimité. Actuellement, nous ne conditionnons pas les aides à la présence d'un coordonnateur d'intimité, car ce travail est en cours de mise en œuvre par les partenaires sociaux.