Nous nous sommes interrogés pour une raison simple, à l'époque des licences, la question de la moralité se posait. C'était un des éléments qui pouvait réellement entraîner la révocation d'une licence si quelqu'un manquait à l'ordre moral. Nous disposons d'une charte, mais celle-ci concerne principalement la répartition des commissions lorsqu'un talent quitte un agent. Cependant, depuis plusieurs années, nous réfléchissons à l'élaboration d'une charte déontologique. Le problème réside ensuite dans la sanction. Vous mentionnez les guildes aux États-Unis, extrêmement puissantes à tous les niveaux, nous ne disposons pas de cette puissance de feu ni des moyens nécessaires pour aborder nos difficultés, notamment en ce qui concerne les frais de fonctionnement. Tout le monde est bénévole, à l'exception de Loïc Zion, qui est délégué général. Personne ne perçoit de rémunération. Nous ne générons pas de frais superflus et nous sommes très vertueux à ce sujet. Cependant, établir un ordre signifierait que nous pourrions sanctionner en déclarant : « Tu n'appartiens plus au SFAAL. » La question se pose alors de savoir si, vis-à-vis du grand public, cela constitue une véritable sanction. Nous nous sommes interrogés et nous continuons de nous interroger sur ce point.