Pendant des années, certaines actrices affirmaient : « Je tourne des scènes intimes avec un partenaire, mais je ne sais pas comment la scène sera réalisée. » À cette époque, les coordinateurs d'intimité n'existaient pas encore, mais nous insistions déjà pour obtenir des explications du réalisateur et un découpage précis des scènes. Par exemple, des contrats stipulaient que, lors des scènes de sexe ou de nuit, le plateau devait être fermé, c'est-à-dire accessible uniquement à une équipe restreinte, comprenant notamment le chef opérateur. Nous exigions cela et l'inscrivions dans les contrats. Aujourd'hui, si un acteur ou une actrice exprime une appréhension concernant une scène, nous sollicitons un coordinateur d'intimité et incluons cette demande dans le contrat. Cela devient alors une obligation contractuelle, et personne ne peut y déroger.