Cette notion des femmes qui baissent la tête m'a rappelé une déclaration de Karine Lacombe lors d'une interview, où elle affirmait que « les femmes dans le milieu de l'hôpital baissent la tête à l'avance, tête baissée ». Cette affirmation m'avait profondément choquée. Je souhaite attirer l'attention des parlementaires sur une demande portée par Isabelle Rome lorsqu'elle était en fonction. Selon mes informations, cette demande est toujours sur le bureau du ministre de la justice depuis plus d'un an, voire un an et demi. Il s'agit de la question des viols en série, c'est-à-dire des viols commis par un même agresseur sur plusieurs personnes. Il me semble extrêmement important que vous vous penchiez sur cette question. J'aimerais qu'un d'entre vous puisse la prendre en charge et la présenter devant l'Assemblée nationale.
Nous demandons une prescription glissante, similaire à ce qui a été instauré pour les mineurs. Il est impératif que ce délai de prescription puisse être prolongé pour toutes les affaires en cours. Cela nous paraît extrêmement important, notamment dans l'affaire précitée de PPDA. Un deuxième élément concerne l'acte interruptif de prescription. Vous connaissez le concept de connexité, c'est-à-dire que le temps d'audition ou le temps de la procédure, qui peut parfois durer deux ou trois ans, puisse permettre de suspendre la durée de la prescription sur l'affaire en cours, ainsi que sur les affaires précitées. C'est ma demande du jour, et j'espère qu'un d'entre vous l'entendra.