Nous ne sommes pas suffisamment consultés mais je ne suis pas sûr que cela ne concerne que Lactalis. La France doit renouer avec ses entreprises, les grandes comme les petites, car toutes ont des choses à dire. Comme toutes les entreprises françaises, Lactalis doit souvent taper à la porte pour proposer des analyses et contribuer à éclairer le débat public. Nous souhaitons que nos positions soient un peu plus écoutées.
Vous avez évoqué les accords internationaux : certains sont très bien, d'autres soulèvent des interrogations. Une réflexion est en cours sur certaines politiques publiques, par exemple Egalim, mais également sur la compétitivité. Toutes les entreprises françaises se rendront disponibles pour contribuer à éclairer le débat public autant que nécessaire. Nous avons cette chance, en France, de beaucoup dialoguer, même si nous ne sommes pas toujours d'accord. C'est ce que vous faites dans votre commission et c'est une excellente chose.