Le Canada a décidé, en matière agricole, de fonctionner en vase clos, c'est-à-dire d'appliquer des tarifs aux frontières qui empêchent les importations, à l'exception de celles s'intégrant dans des quotas. Le CETA a permis à la filière laitière de bénéficier d'une augmentation des quotas accordés aux distributeurs locaux qui achètent les produits européens, notamment pour les fromages. Si le marché reste modeste, l'Europe peut donc exporter davantage de fromage vers le Canada. Lactalis, qui y commercialise plutôt des produits haut de gamme – camembert, fromages à pâte dure, roquefort –, a ainsi pu bénéficier de quotas supplémentaires et augmenter ses ventes de fromage depuis la France.