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Intervention de Emmanuel Besnier

Réunion du jeudi 6 juin 2024 à 15h00
Commission d'enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté alimentaire de la france

Emmanuel Besnier, président-directeur général du groupe Lactalis :

Je tiens tout d'abord à vous remercier d'avoir convié Lactalis dans le cadre de cette commission d'enquête sur la souveraineté alimentaire française et d'entendre, pour vos travaux, une grande diversité d'acteurs, notamment des industriels.

Il n'existe pas une filière alimentaire homogène : chaque filière, en particulier celle du lait, a ses caractéristiques propres, qui se traduisent par des modèles économiques et sociaux très différents, particulièrement complexes et souvent issus d'une histoire forte, liée au territoire de la France, aux produits, à la nature des marchés de consommation et aux femmes et aux hommes qui contribuent chaque jour à créer de la valeur. Je m'exprimerai exclusivement au sujet de la filière laitière, la seule que je connaisse, le groupe Lactalis étant principalement, voire uniquement, un groupe laitier.

Fort d'une expérience de quatre-vingt-dix ans dans le lait et de sa position de numéro un mondial, Lactalis peut avoir un point de vue utile pour les travaux de votre commission d'enquête, auxquels nous sommes heureux et honorés de participer. Nous nous présentons devant vous en ayant la volonté de contribuer à éclairer les réflexions de l'Assemblée nationale avec le maximum d'éléments pertinents.

Lactalis est une société 100 % familiale qui a été fondée par mon grand-père André Besnier à Laval, en Mayenne. Sa mission est de créer et de proposer, en partant d'une matière unique, le lait, des produits sains, savoureux et accessibles. Nous constituons ce qu'on appelle, dans la filière, le maillon des transformateurs.

Depuis son démarrage en 1933 et les quelques camemberts produits le premier jour de son activité, Lactalis a connu une croissance extraordinaire et est devenu ce que l'on peut appeler un champion national. Nous sommes le premier groupe agroalimentaire français et le premier groupe laitier mondial.

Lactalis a 85 000 collaborateurs, dont 15 000 en France. Nous avons collecté en 2023 près de 23 milliards de litres de lait, dont plus de 5 milliards en France, qui est pour nous, bien entendu, le premier pays en matière de collecte. Nous travaillons ainsi avec plus de 10 000 exploitations laitières françaises.

Nous sommes présents, au niveau industriel, dans cinquante pays où nous faisons de la transformation et nous commercialisons nos produits dans plus de deux cents pays. Nous transformons le lait dans 67 laiteries et fromageries en France et dans plus de 270 dans le monde.

L'industrie laitière nécessite beaucoup d'investissements. Nous investissons ainsi tous les ans un peu moins de 300 millions d'euros en France pour pérenniser nos outils, gages du maintien de la souveraineté française. En tant que premier fromager mondial, nous avons aussi à cœur de maintenir les savoir-faire et les traditions. Nous sommes présents dans trente-huit AOP (appellations d'origine protégée) et IGP (indications géographiques protégées) en Europe.

S'agissant de l'exercice 2023, nous avons annoncé un chiffre d'affaires de 29,5 milliards d'euros. La France reste de loin le premier marché du groupe, avant les États-Unis et le Canada. L'industrie laitière est une industrie de volume, avec des résultats faibles : Lactalis a réalisé 1,45 % de résultat net en 2023.

Par rapport à bon nombre de nos concurrents, nous avons la particularité d'être présents dans l'ensemble des catégories laitières. Notre première activité reste, bien sûr, le fromage, qui représente près de 40 % de notre chiffre d'affaires, devant le lait de consommation, qui se situe autour de 19 %, des yaourts – 15% de notre chiffre d'affaires –, du beurre et de la crème – 8% – et des ingrédients – aux alentours de 8 %.

Je souhaite rappeler que la filière laitière est exemplaire en ce qui concerne la souveraineté alimentaire française. Depuis des décennies, les produits laitiers ont un solde commercial positif et sont un grand contributeur, avec les vins et spiritueux et les céréales, aux excédents commerciaux agricoles français. Les entreprises françaises exportent plus de 9 milliards d'euros de produits laitiers, dont les deux tiers au sein de l'Europe, et ont un solde positif de plus de 3 milliards.

Plus de 40 % du lait produit par les agriculteurs de France est transformé sur notre territoire pour être exporté sous une forme ou sous une autre. Les produits laitiers, notamment les fromages, participent fortement à la bonne image de la gastronomie française et de la France dans le monde.

Lactalis, en tant que leader de la filière laitière, présente quelques originalités qui font notre fierté et celle de nos collaborateurs et qui, de notre point de vue, contribuent à la souveraineté laitière de la France.

Le siège de Lactalis est situé à Laval, en Mayenne, depuis 1933. Nous sommes toujours une entreprise laitière familiale, française et à capital patrimonial depuis trois générations.

Le lait est une denrée fragile qui doit être collectée et transformée en vingt-quatre à quarante-huit heures. Nos laiteries et fromageries sont ainsi installées dans les territoires ruraux et contribuent au maintien et au développement de la dynamique des communes rurales en France. Par ailleurs, 80 % de nos collaborateurs vivent dans des communes de moins de 15 000 habitants. Nous avons soixante-sept laiteries sur notre territoire et nous collectons du lait dans soixante-trois départements.

Plus de 95 % du lait que nous transformons dans nos laiteries en France est français. De plus, Lactalis est le premier exportateur laitier et alimentaire du pays. Notre solde est largement positif, puisqu'il s'élève à environ + 1,4 milliard d'euros, soit presque la moitié du solde commercial français pour les produits laitiers.

Ce que l'on appelle la transformation laitière est l'activité par laquelle des entreprises créent, à partir d'une matière identique, le lait, produit par les agriculteurs, une multitude de produits pour les consommateurs. Ces entreprises sont un maillon primordial pour la filière et sa souveraineté.

Comme on a l'habitude de le dire dans la filière, il n'existe pas de laiterie sans lait, ni de lait sans laiterie. La France a la chance d'avoir plusieurs entreprises championnes mondiales dans le secteur des produits laitiers, qui ont accompagné et favorisé le développement de la production laitière dans la deuxième moitié du XXe siècle. Ces entreprises sont aussi le maillon essentiel qui permet d'assurer une régulation entre une matière première périssable produite tous les jours, avec des amplitudes saisonnières fortes et une consommation qui n'a pas la même temporalité. Ce sont également ces entreprises qui ont permis aux producteurs de trouver des débouchés sur les marchés internationaux et à la France d'y prendre des positions fortes. L'industrie laitière est un secteur économique important qui représente plus de 60 000 emplois en France, sans compter les emplois indirects.

Le maintien ou le développement de notre souveraineté nécessite d'assurer non seulement une rémunération juste des agriculteurs mais aussi des débouchés pour les volumes produits dans un marché ultra-concurrentiel. Pour concilier ces deux objectifs, il faut maintenir et même améliorer la compétitivité de notre filière.

En ce qui concerne l'amélioration de la rémunération de l'amont, la filière est exemplaire et pionnière. Avant même les lois Egalim, la filière laitière a été la première filière alimentaire française à appliquer des principes tels que la contractualisation obligatoire, à l'initiative de l'acheteur, pour la production de lait, dès 2011, dans l'anticipation de la fin des quotas laitiers, la renégociation des prix en cas de fluctuation des cours des matières premières, comme le prévoit la loi Hamon de 2014, et l'intégration dans la détermination du prix du lait d'une référence à un ou plusieurs indices publics des coûts de production dans l'agriculture, ce qui correspond cette fois à la loi Sapin de 2016. Lactalis a contractualisé avec l'ensemble de ses producteurs et travaille avec vingt-trois organisations de producteurs, dont onze se sont réunis en association d'organisations de producteurs, l'UNELL (Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis).

Les lois Egalim 1 et 2 ont complété le dispositif législatif en intégrant puis en imposant la prise en compte des coûts de production dans la détermination du prix du lait acheté aux producteurs et en généralisant l'obligation de contractualisation écrite et pluriannuelle entre les producteurs agricoles et leur premier acheteur. Lactalis a été en 2019 l'une des premières entreprises à coconstruire un contrat-cadre et une formule de calcul du prix du lait avec les producteurs laitiers et leurs organisations.

Lactalis a été et continue d'être moteur dans ce domaine et a toujours respecté les lois Egalim, y compris en ce qui concerne la construction du prix en marche avant. Ce prix est le résultat d'une formule intégrée dans le contrat-cadre avec les producteurs qui choisissent de nous livrer leur lait.

Nous constatons que les dispositions des lois Egalim ont eu un effet structurant positif sur la construction du prix dans la filière laitière. J'en veux pour preuve l'augmentation forte du prix du lait entre 2019 et 2022 en France et son maintien en 2023, malgré une chute des valorisations sur les marchés internationaux. En hausse de plus de 30 % en trois ans, le prix du lait payé par Lactalis en France a augmenté plus vite que l'indice des coûts de production des éleveurs. En 2023, le prix payé aux éleveurs en France par Lactalis pour du lait conventionnel était de 464 euros les 1 000 litres. Entre 2019 et début 2023, Lactalis s'est situé dans la moyenne supérieure du prix du lait en France. Nous observons également que la marge des éleveurs laitiers – l'indice MILC – est à un des niveaux les plus élevés jamais atteints au cours des dix dernières années.

Les lois Egalim fonctionnent et ont rempli leur rôle sur le marché français. Mais ces lois, du fait de leurs nombreuses exceptions, s'appliquent principalement au lait et à la viande, deux filières qui ne revendiquent pas spécialement une loi Egalim 4. Par ailleurs, la notion de « marche en avant » doit être renforcée dans les négociations sur les marques de distributeurs.

J'entends depuis plusieurs semaines des acteurs demander une réforme des lois Egalim reposant sur la suppression de la date butoir et de l'option 3 ou sur un renforcement des accords tripartites. Ces idées sont défendues depuis plusieurs années par la grande distribution, qui souhaite augmenter encore son pouvoir de négociation et renforcer la pression sur les industriels. Les mesures demandées par la distribution visent finalement à intégrer toute une filière au bénéfice d'un seul acteur, pour renforcer sa stratégie du prix le plus bas. Si les lois Egalim, qui fonctionnent, je l'ai dit, peuvent être ajustées, il faudrait peut-être qu'elles soient d'abord appliquées à un champ plus large au sein du secteur alimentaire.

Dans un marché ultra-compétitif où le prix reste le premier critère d'achat des clients, distributeurs, industriels mais aussi consommateurs, il faut absolument avoir des prix rémunérateurs qui soient compatibles avec l'environnement concurrentiel. Le maintien et le développement de notre souveraineté et de la filière laitière française passent nécessairement par l'amélioration de la compétitivité et de la performance des différents maillons créateurs de valeur que sont l'élevage laitier et la transformation laitière. Par ailleurs, il ne faut pas ignorer le rôle et les attentes du consommateur, qui est souvent oublié mais qui est l'arbitre final dans les rayons, avec la recherche de prix bas. Il faut renforcer notre compétitivité collective et mener en complément des politiques publiques cohérentes pour la valorisation des produits laitiers afin de contribuer à l'amélioration de la souveraineté laitière française.

La compétitivité de la filière est au cœur de l'enjeu de la souveraineté alimentaire. Comme la France produit plus de lait qu'elle n'en consomme, nous devons valoriser sur les marchés internationaux, sous forme de produits transformés, un litre de lait sur deux qui sont collectés en France. C'est ce que la filière appelle les excédents laitiers. Sur ce marché, nous sommes en concurrence frontale avec tous les grands pays producteurs de lait.

La France appartenant à un marché européen ouvert, un décalage en matière de prix par rapport à nos voisins entraînerait une entrée de produits fabriqués avec du lait européen. On voit actuellement, dans un contexte de prix élevés, quelques acteurs remplacer dans le cahier des charges des marques de distributeurs ou des premiers prix l'origine France par une origine UE (Union européenne) et lancer de nouveaux appels d'offres, ce qui nous fait perdre des marchés.

Contrairement aux clients distributeurs qui achètent les volumes de produits dont ils ont besoin, la transformation laitière collecte tout le lait des éleveurs et tâche de le valoriser au mieux. La valorisation des excédents laitiers dépend largement des cours mondiaux et suppose que nos produits soient compétitifs. C'est en raison de la volatilité des cours mondiaux que Lactalis fait évoluer le prix du lait chaque mois, avec les producteurs.

Je voudrais vous faire part de deux convictions à propos de la souveraineté alimentaire et de la compétitivité. Être compétitif permet de ne pas dépendre de manière excessive d'importations de produits stratégiques ou essentiels – la filière laitière est aujourd'hui excédentaire. Avoir une filière compétitive nous permet de produire nous-mêmes pour nos propres besoins et de ne pas être dépendants des importations. Être compétitif, c'est aussi développer nos exportations pour créer de la valeur en France et y investir. C'est le meilleur moyen de gérer et de valoriser durablement les excédents laitiers. Grâce à une filière compétitive, nous pouvons cultiver notre souveraineté alimentaire et investir en sa faveur.

Malheureusement, la France et l'Europe ne fixent pas le prix mondial du lait. Je vais vous donner quelques éléments pour replacer la filière laitière française dans son environnement réel. La production laitière mondiale est d'environ 900 milliards de litres par an et celle de l'Europe de 155 milliards, ce qui représente 17,7 % du total. L'Europe reste le premier exportateur de produits laitiers, mais la France, avec ses 23 milliards de litres de lait, représente seulement 2,5 % de la production mondiale. Le constat, amer, que l'on peut faire est que la France et l'Union européenne ne pèsent pas bien lourd dans l'économie laitière mondiale et donc sur les cours mondiaux. Seule notre compétitivité peut nous aider à nous positionner de manière performante tout en continuant d'investir de manière importante dans la transition écologique, qui est une nécessité. Les produits laitiers sont un marché dynamique, qui croît au niveau mondial. Les États-Unis, l'Inde, la Chine, l'Irlande ou encore la Nouvelle-Zélande sont des pays qui comptent bien continuer à se développer et à prendre des parts de marché.

Si les lois Egalim ont permis de traiter le lait destiné aux produits laitiers commercialisés dans la distribution en France, grâce à la marche en avant, et cela surtout pour les marques nationales, elles atteignent leurs limites en ce qui concerne les marchés industriels internationaux, qui fonctionnent sur la base de l'offre et de la demande et donc des cours mondiaux. Si des ajustements des lois Egalim, dont l'encre n'est pas encore sèche, sont envisageables ou même nécessaires, des évolutions trop radicales qui conduiraient à des prix quasiment administrés nuiraient à la compétitivité de la filière laitière à l'international. La capacité de la filière à valoriser les excédents laitiers à l'international est indispensable à la durabilité de son modèle économique.

Il ne faut pas se tromper de combat : notre enjeu central, au niveau collectif, est la compétitivité, qui est désormais le levier majeur pour la souveraineté de la filière laitière française. Manquer de compétitivité reviendrait à se mettre dans l'incapacité de valoriser les excédents laitiers à l'international et donc à avoir trop de lait en France, ce qui aurait des conséquences très claires pour l'élevage laitier et la transformation laitière, tant en matière économique qu'en matière d'emploi.

Nous faisons face depuis deux ans à un tournant marqué par un risque de déclin, dans un contexte de compétitivité dégradée par rapport à nos principaux partenaires commerciaux et concurrents. Nos exportations et notre solde commercial se dégradent à leur tour, ce qui pénalise la souveraineté alimentaire de la France.

Du fait de sa géographie, de son climat, de ses traditions laitières et de la présence d'entreprises de premier plan, notre pays a tous les atouts pour produire du lait de manière compétitive tout en garantissant un bon revenu aux agriculteurs. Il est clair, compte tenu de l'écart de coût de revient, d'environ 100 euros les 1 000 litres, entre les quartiles supérieurs et inférieurs, qu'il existe des sources d'amélioration. D'une exploitation à une autre, le coût de revient peut varier de 400 euros les 1°000 litres à plus de 500 euros.

Les pistes d'amélioration sont nombreuses : elles vont du rendement laitier moyen par vache à la taille des exploitations en passant par leur modernisation. La question de la taille doit cesser d'être un tabou. La France a décroché depuis vingt ans et se trouve maintenant à la traîne des grands pays producteurs concurrents.

L'excès de réglementation, les distorsions de traitement par rapport aux autres pays européens et le coût élevé du travail sont, par ailleurs, des freins importants en matière de compétitivité. Ces freins concernent aussi le maillon des industriels, qui doit continuer de travailler sur sa compétitivité.

Nous espérons vivement que l'on s'empare de ces leviers d'amélioration de la compétitivité des exploitations laitières, idéalement dès à présent, dans le cadre du projet de loi en cours de discussion au Parlement.

Considérant l'objet de cette commission d'enquête relative à la souveraineté alimentaire de la France, nous recommandons que les politiques publiques intègrent pleinement parmi leurs orientations la question de l'amélioration de la compétitivité des filières alimentaires, notamment des exploitations laitières, sur la base d'indicateurs de performance pertinents.

Nous voulons une industrie laitière durablement souveraine en France et exportatrice. Il est important pour notre souveraineté de maintenir des entreprises alimentaires françaises. La matière première laitière représente 70 % de nos coûts de fabrication. Nous avons besoin d'une filière compétitive, qu'il s'agisse de la production ou de la transformation laitière. Nous voulons aussi une filière rémunératrice pour l'ensemble des acteurs. Compte tenu de la situation préoccupante en matière de compétitivité, nous estimons qu'une loi « compétitivité alimentaire » serait plus pertinente et plus constructive qu'une loi Egalim 4 en vue d'améliorer la souveraineté alimentaire de la France.

Une telle loi serait une source de création de valeur pour la France en ce qu'elle attirerait des investissements et développerait les exportations. Plus encore, elle permettrait à la France de conquérir de nouveaux marchés et de s'assurer des débouchés pour des productions agricoles. Il est également souhaitable que les pouvoirs publics soutiennent l'amélioration de la productivité des exploitations, qui est un levier majeur en matière de compétitivité. Les exploitations laitières françaises disposent de marges de progrès dans ce domaine.

La compétitivité des filières alimentaires, longue à établir et complexe, ne fonctionne pas en mode marche-arrêt : elle se construit dans le temps. Nous perdons des positions à l'international par manque de compétitivité. Or la souveraineté laitière française passe nécessairement par notre capacité à valoriser nos excédents sur les marchés internationaux. Lactalis croit dans le lait, dans les produits laitiers, dans la production laitière, dans les femmes et les hommes qui travaillent dans la filière laitière. Celle-ci exporte environ un litre sur deux collectés en France. Egalim a pris soin du premier ; la compétitivité doit permettre de maintenir le second.

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