Nous avons mentionné le tutorat-mentorat parce qu'il s'agissait d'une de nos activités à un moment donné. Cependant, nous sommes tenus, en tant qu'association bénévole, de gérer la mise en relation, de contacter les candidats pour leur expliquer le processus, etc., ce qui demande beaucoup de temps. Nous avons donc mis cette activité en veille. À l'origine, nous avions testé cette idée de tutorat-mentorat avec quelques dizaines de personnes. Les candidats se déclaraient volontaires soit pour être tutorés, soit pour être mentors. Ce type de dispositif existe dans de nombreuses organisations, par exemple dans le domaine hospitalier, où j'exerce, et permet d'accueillir les nouveaux arrivants. Des personnes plus jeunes peuvent ainsi bénéficier d'échanges, d'appuis et de conseils de la part de collègues plus expérimentés. Cela peut inclure le partage d'expérience et des conseils pratiques, comme ceux qu'une personne ayant réussi un concours peut prodiguer à un débutant. Encore une fois, ce modèle est courant dans de nombreuses structures. Nous avons tenté de l'expérimenter mais, pour l'instant, il est en sommeil.
Concernant le mode d'entrée dans le projet du Lierre, deux critères sont essentiels. Premièrement, nous demandons que les candidats aient une expérience professionnelle en lien avec l'objet du réseau, à savoir l'action publique. Cela peut inclure des fonctionnaires actuels ou anciens, ou des personnes ayant ou ayant eu des expériences en rapport avec les politiques publiques. Les étudiants des écoles de la fonction publique sont également éligibles. La première condition est donc de faire valoir une expertise ou une expérience d'encadrement dans le domaine des politiques publiques. Deuxièmement il est naturellement indispensable que les candidats acceptent les statuts de l'association et en partagent les valeurs et l'objet, comme c'est le cas dans toute association. Les valeurs et l'objet du réseau du Lierre sont clairement et précisément décrits sur notre site internet, il suffit de s'y reporter.