Je répète ce que j'ai déjà dit. Nos activités sont celles que nous avons décrites. Nos modes d'intervention dans le débat public consistent à conduire des réflexions susceptibles, parfois, de déboucher sur des publications de notes, toutes publiques et accessibles sur notre site internet, ou sur des tribunes également publiques et signées. Nous ne disposons d'aucun mode de pression ou de lobbying organisé et structuré pour influencer les choix, les votes ou les avis des parlementaires. Je suis conscient que certaines organisations, quels que soient leurs avis ou les intérêts qu'elles poursuivent, exercent une forme de lobbying de manière structurée et en s'appuyant sur des moyens parfois considérables. Ce n'est pas notre objet, et ce n'est pas la manière dont nous fonctionnons. Je ne peux pas en dire plus, si ce n'est répéter que Le Lierre n'exerce aucune forme de lobbying et encore moins de pression.
J'ignore comment le syndicat des betteraviers a pu parvenir à la conclusion que Le Lierre avait fait pression et serait une entrave à l'indépendance et aux choix des parlementaires. Je suppose que cette conclusion vise, à travers l'idée de pensée unique, à décrédibiliser une voix dans le débat public, à savoir celle de praticiens des politiques publiques ayant des fonctions opérationnelles dans leur mise en œuvre, éclairant ainsi le débat public tout en restant à leur place, distincte de celle des élus, des syndicats ou d'autres organisations citoyennes. Je crois que les choses sont assez claires. On rencontre parfois des tentatives pour caricaturer certaines organisations et certains propos. Ce n'est pas notre conception du débat public.