Je sais que l'usage veut que les personnes auditionnées ne posent pas de question. Néanmoins, je m'interroge sur l'objectif de cette discussion et je m'étonne que l'objet de votre commission d'enquête semble porter davantage sur le fonctionnement interne du Lierre que sur la réflexion relative à la souveraineté alimentaire et la manière dont Le Lierre est en mesure d'y contribuer par ses travaux sur l'agriculture et l'alimentation.
Cela étant précisé, je vais vous répondre sur les contacts que nous avons avec les personnels politiques. Nous menons des réflexions sur des sujets de fond. Parfois, ces réflexions en restent au stade de l'échange entre pairs, du retour d'expérience, de la formation ou de la sensibilisation interne sur des sujets ou encore du partage de compétences. Parfois, ils se traduisent sous la forme d'écrits et de notes publiées, dont vous vous avez pu voir plusieurs exemples sur notre site internet. Parfois, à l'instar d'autres réseaux similaires, nous rédigeons des articles ou signons des tribunes dans la presse. Ces travaux publics, accessibles, suscitent souvent de l'intérêt et nous valent d'être sollicités par différentes organisations, par des élus, voire par l'exécutif, pour échanger sur le contenu de nos travaux. Nous acceptons généralement de rencontrer les personnes qui nous sollicitent. Il me semble que ce mode de fonctionnement est très courant.