Non, je parle avec prudence, simplement parce que je ne voudrais pas produire une affirmation catégorique sans connaître toutes les références juridiques. Pour le dire autrement, la question de l'autorisation ne se pose pas. Je travaille dans le domaine de la santé et dans la fonction publique hospitalière et d'État depuis près de dix ans. Je suis impliqué dans divers réseaux et associations sur différentes questions. Cet engagement est pour moi très naturel dans le cadre des politiques publiques et de la fonction publique. Par ailleurs, je rappelle que la liberté d'association et de conscience, y compris les engagements politiques, syndicaux et associatifs, est garantie. C'est en référence à toutes ces considérations, que nous avions à l'esprit lors du lancement du projet, que j'affirme que la question ne se pose pas. Toutefois, cela ne signifie pas que nous souhaitions dissimuler quelque chose à nos employeurs. Je crois que chacun est libre de signaler ou non à son employeur sa participation à un projet associatif de ce type.