C'est certainement une idée à creuser. Je vous confirme qu'en l'état actuel de la législation, ce serait tout à fait impossible.
Il y a quelques années, j'ai écrit aux producteurs de fraises en demandant si, la production étant insuffisante, il ne serait pas possible de mettre en culture des fraises supplémentaires que nous nous engagerions à acheter afin de développer l'offre française. J'ai eu peu de réponses. Mais on peut imaginer demain, dans un autre cadre légal, un engagement des revendeurs finaux à assurer l'écoulement de la production supplémentaire afin de développer des filières françaises. Pourquoi pas ? Les filières concernées seraient nombreuses. Nous consommons 50 000 tonnes de miel par an, nous en produisons 30. Il faut donc importer pour répondre à la demande. Nous produisons aussi en France 30 % du blé dur nécessaire à la fabrication des pâtes que nous consommons ; la crise du covid a vraiment bouleversé les équilibres. Il y a mille choses à faire !