Je suis arrivé aux commandes en 2018 ; depuis, nous sommes allés de crise en crise. J'ai pu observer que nous avons été beaucoup consultés pendant la crise du covid : l'obsession du ministre de l'économie était vraiment d'assurer le fonctionnement de la chaîne agroalimentaire et de continuer à nourrir les Français. À ce moment, nous avons beaucoup travaillé ensemble pour trouver des solutions à un moment où on manquait de bras. Il y a donc eu un fort rapprochement. Nous avons également été consultés au cours des différentes phases de l'élaboration de la loi Egalim ; c'est un dossier dans lequel mon prédécesseur a été très impliqué. Cela a peut-être été un peu moins vrai au cours de la dernière crise, c'est vrai ; nous sommes néanmoins allés au ministère de l'agriculture exposer nos idées.
Depuis quelque temps, je vois surtout un très fort accent mis sur la défense de l'industrie. Le premier employeur privé de France que nous sommes – 800 000 collaborateurs – n'est pas toujours pris en considération à la mesure de son importance économique. Nous sommes au cœur de la vie des gens et nous sommes à même d'émettre des propositions – ce que vous nous permettez de faire aujourd'hui, d'ailleurs, et je vous en remercie. Il n'y a pas que l'industrie !