Les années précédentes, nous avions souvent un ou deux contrôles à l'issue de la date d'échéance des négociations, souvent aux alentours du 28 février. Nous en étions prévenus. Cette année, il y a eu plusieurs contrôles, tant avant l'échéance fixée cette fois au 31 janvier qu'après. Des documents ont été demandés en amont. Ensuite, il y a eu des contrôles sur rendez-vous, mais aussi inopinés – les inspecteurs se présentent à l'accueil de notre siège à Rungis, présentent leur carte et obtiennent sur-le-champ des réponses de notre équipe juridique. Ces contrôles ont été tout à fait intensifiés cette année.
Les contrôles dans les magasins ont également été fortement renforcés, aux quatre coins de la France, notamment à l'encontre de ce qui a été appelé la « francisation » des produits, c'est-à-dire la discordance entre l'origine réelle et l'origine française affichée. La presse s'est fait l'écho de sanctions. Nous n'avons pas été affectés, mais ce n'était certainement pas une année comme les autres. Ce qui a été annoncé a été mis en œuvre.