Le secret des affaires que j'évoque porte sur la globalité d'un produit donné, ce qui inclut sa recette de fabrication et la façon dont il est fabriqué. Agiter le spectre du secret des affaires uniquement pour ne pas divulguer la part de matière première agricole est un chiffon rouge.
Les industriels ont dû vous dire qu'ils tenaient à protéger leurs secrets de fabrication, mais ceux-ci ne nous intéressent en aucune façon. Nous ne cherchons pas à connaître la recette des produits : nous voulons que la transparence soit assurée s'agissant de la part de matière première agricole, que vous nous demandez de protéger. Pour ce faire, il faut supprimer l'option 3 ou significativement l'améliorer. Ainsi, nous accepterons en toute confiance les données qui nous seront communiquées, à défaut de pouvoir les contester.
Cela est d'autant plus nécessaire que certaines attestations prévues dans le cadre de l'option 3 relatives aux négociations des deux dernières années ne nous sont toujours pas parvenues. Certains fournisseurs ne les transmettent pas. « Pourquoi Coopérative U ne les attaque-t-elle pas en justice ? », me dit-on. Le plus souvent, il s'agit de petits fournisseurs qui manquent de personnel administratif. Nous n'allons pas nous battre avec eux. Il n'en reste pas moins que nous en sommes là.
Pour que l'option 3 fonctionne, les industriels doivent faire preuve de transparence. À l'heure actuelle, tel n'est pas le cas.