Tel n'est pas notre état d'esprit. Dans le cadre des discussions en cours sur une potentielle évolution des lois Egalim, j'ai été auditionné par la mission d'information Izard-Babault. Notre profession demande avec force que la transparence soit améliorée. Celle-ci est en effet insuffisante, notamment du fait de l'introduction de la fameuse option 3, adoptée dans le cadre de la troisième loi Egalim.
Actuellement, l'industriel n'est pas obligé de révéler l'origine de sa matière première, en particulier celle des matières premières principales. Une évolution sur ce point serait une avancée majeure. Par exemple, le certificat pourrait indiquer l'origine des trois principaux ingrédients. Cela permettrait de distinguer et de sanctuariser la matière première d'origine française, ce qui est votre combat, et de traiter différemment la matière première venue de l'autre bout du monde.