Cette centrale d'achat est basée à Amsterdam. Nous avons choisi de rejoindre une organisation qui existait déjà pour être plus forts. Nous n'avons pas créé quelque chose pour contourner un système. Néanmoins, même dans ces conditions, il était hors de question pour nous de ne pas respecter les engagements d'Egalim, sachant d'autant plus que mon prédécesseur, Serge Papin, avait participé de très près à leur élaboration. Nous avons une annexe à nos contrats précisant que nous les respectons. À la suite d'un très large contrôle mené sur les trois centrales européennes, deux sur trois ont été sanctionnées. Je peux vous dire que nous ne l'avons pas été. Nous n'avons pas commis d'écarts sanctionnables vis-à-vis de cette annexe.
Une voie est possible pour ces centrales européennes, avec un engagement volontaire de notre part, et demain peut-être un encadrement plus précis de votre part pour faire respecter ces éléments : la date butoir – nous avons conclu tous nos contrats au 31 janvier – ; la part de matières premières agricoles ; les clauses d'indexation.
Avec l'Allemand Edeka, qui est plus puissant que nous, Jumbo, qui est plus petit que nous, et Picnic, qui monte aux Pays-Bas, nous mettons nos volumes ensemble pour peser face aux fournisseurs sur les produits vendus dans nos pays respectifs.