Il s'agit là du triptyque de l'après-guerre, qui a connu des réussites. Je rappelle qu'au sortir de la guerre, la production agricole française était déficitaire et la population souffrait de problèmes d'alimentation. Le besoin de produire était donc incontestable. Il s'est appuyé sur la machine, sur la chimie et sur la génétique. Dans les années 1980, des agriculteurs se réunissaient en club pour demander des objectifs de 100 quintaux. L'acte de production était alors l'acte essentiel. Désormais, il faut passer de l'acte essentiel de production à l'acte de conception du modèle productif écologique et social.