Je me joins au président pour vous remercier de vos propos liminaires sur la définition de la souveraineté alimentaire. Vous avez mené une véritable réflexion autour de ce sujet et mis en avant l'aspect culturel, que nous avons peu évoqué dans nos travaux jusqu'à présent. Au sein de cette commission d'enquête, nous sommes plutôt d'accord sur le fait qu'il vaut mieux un burger avec un bœuf de blonde d'Aquitaine qu'un poulet basquaise cuisiné avec du poulet ukrainien.
Vous avez évoqué ce ras-le-bol des normes exprimé par les agriculteurs. Cependant, vous avez également participé activement à la réforme de la Politique agricole commune (PAC) en 2014, la première, me semble-t-il, à prendre en compte le verdissement. Avez-vous le sentiment d'avoir contribué à l'inflation normative en matière environnementale ?