Au-delà de ces aspects internationaux, en 2014, en tant que ministre de l'agriculture, j'étais surtout concerné par la crise laitière et la crise porcine. L'impact du conflit se faisait sentir, puisqu'une partie du gras de porc est importée par la Russie. Nous avons été confrontés à la conjonction d'une forme de fermeture du marché chinois et à la perte d'une partie du marché russe. Je me souviens très bien des discussions avec la Fédération nationale porcine (FNP) à l'époque.
Je suis retourné deux fois en Chine après le voyage officiel du Président de la République à la fin de 2012 et nous sommes parvenus à faire accéder à nouveau la filière au marché chinois. Après la guerre en Crimée, le contact avec la Russie a été repris de manière conséquente dans le cadre du format Normandie, mais aussi dans le cadre de la préparation de la COP21.