Ce que je peux vous garantir, c'est que le plan souhaité par le Président de la République, qui était un engagement de campagne, a été financé à hauteur de 100 millions d'euros. Prenons l'exemple de la coopérative Oxyane. Un an après mon déplacement chez eux, ils mettaient en avant ce que le plan « protéines » avait permis de réaliser dans une usine de trituration de protéines végétales, créant ainsi une autonomie dans le bassin dont ils ont la charge. Les exemples comme celui-ci sont nombreux. La luzerne, par exemple, dans la Marne, a bénéficié de la rénovation des sources d'énergie, un sujet très important, avec des plans de financement. Oui, le plan « protéines France » a été financé. Au niveau européen, les aides couplées pour les protéines végétales ont été mises en place. À l'international, il fallait mettre fin à cette situation où les États-Unis nous imposaient leur propre protéine végétale depuis la constitution de la politique agricole commune. Cela relève d'abord d'une vision politique et d'une position assumée par les responsables politiques, qui se traduisent ensuite dans les financements et les aides de la politique agricole commune.