J'ai toujours exprimé mes convictions. Je me suis constamment battu pour que la position interministérielle, c'est-à-dire celle qui bénéficie de la solidarité du Gouvernement, soit celle que je défendais. Il est normal que des arbitrages interministériels ne correspondent pas toujours à 100 % à ce que l'on souhaite mettre en place. Heureusement, ces arbitrages assurent une homogénéité au sein du Gouvernement, qui n'est pas une somme d'individualités, mais un collectif.
Encore une fois, je ne peux être plus clair j'ai bénéficié d'un soutien fort du Président de la République et du Premier ministre durant mon mandat de ministre de l'agriculture et de l'alimentation. Lors d'une conférence de presse, j'ai déclaré à la Commission européenne qu'elle avait fait un déni de démocratie. Je ne suis pas certain que des diplomates du Quai d'Orsay auraient utilisé une telle formule, mais en tant que responsables politiques, il est de notre devoir de trouver des mots qui permettent de faire bouger les lignes.